Un homme de 90 ans parcourt 37 km par jour à vélo pour voir sa femme atteinte d'Alzheimer
Le grand amour est une chose à laquelle tout le monde aspire, mais que seuls quelques-uns atteignent vraiment dans la vie. Il est très difficile de trouver l'âme sœur, surtout à l'époque moderne, où la technologie a accéléré et supplanté certaines coutumes et fréquentations. Aujourd'hui, l'ennui l'emporte souvent sur l'engagement et le désir de construire un avenir avec quelqu'un. Mais les chanceux qui parviennent à trouver la "bonne personne" ne la laisseront pas partir si facilement. L'homma âgé de cette histoire a de nombreuses années sur les épaules, mais cela ne l'empêche pas d'aimer de tout son cœur sa femme bien-aimée, qui souffre malheureusement de démence. L'homme rend visite à sa femme tous les jours, dans une maison de repos où elle est hospitalisée, et peu importe s'il doit parcourir 37 km au total.
via Reddit
Peter Burkhardt a 90 ans et, malgré son âge avancé, il parvient à parcourir chaque jour de nombreux kilomètres à vélo pour rendre visite à sa femme bien-aimée, qui vit dans une maison de retraite. Son voyage aller-retour dure environ une heure et comprend une distance impressionnante de 34 kilomètres.
Depuis sept ans, c'est-à-dire depuis que Clara a été diagnostiquée comme atteinte de la maladie d'Alzheimer, Peter effectue ce trajet, qui peut paraître épuisant pour certains, surtout à son âge, sans se décourager. En seulement trois ans, l'homme a calculé qu'il avait parcouru environ 40 000 kilomètres, soit l'équivalent de plus de 900 marathons. Mais la fatigue ne semble pas compter pour Peter lorsqu'il s'agit de revoir sa Clara : "Je veux la voir, entendre sa voix. Quand j'entre dans la maison de retraite, je sais tout de suite où elle est. Elle n'est plus la même qu'avant, mais je l'aime toujours. Chaque fois que je rentre chez moi, je me sens triste", a raconté l'homme.
Pourquoi ce choix du vélo ? Après le retrait de son permis de conduire en raison de son âge, Peter a dû s'adapter du mieux qu'il pouvait. Quelle que soit la température ou le temps, Peter ne manque pas une seule visite à sa Clara : si par hasard le temps est trop mauvais, il prend un taxi ou se fait accompagner par ses enfants. Peu importe que Clara ne se rende plus compte de ce que Peter fait pour elle, ni même de qui il est, car il lui suffit de la voir et de recevoir de temps en temps un de ses câlins pour être heureux. Si ce n'est pas le véritable amour, que peut-il être d'autre ?
