"Je me suis échappée par la fenêtre du deuxième étage" : une femme fuit son partenaire violent et annule son mariage avec lui
Toutes les relations ne sont pas rose. Bien sûr, lorsqu'il y a de l'amour entre deux personnes, aucun obstacle ne peut les arrêter, aucune difficulté de la vie ne peut les détourner de leurs sentiments l'un pour l'autre. En général, lorsque l'amour entre deux personnes est très fort et surtout durable, elles se marient ; mais tous les mariages ne sont pas des contes de fées avec une fin heureuse. Heureusement, cette jeune femme s'en est rendu compte à temps. Elle a raconté avec ses propres mots sa terrible expérience avec un partenaire colérique et violent, mais elle a heureusement eu le courage de fuir avant qu'il ne soit trop tard...
Voici les mots émouvants du récit de Chandley Brelsford, la jeune fille qui a décidé de fuir son partenaire violent trois semaines avant son mariage :
Cela a été difficile, mais je pense que je suis enfin prête. Le 8 juin 2019 était censé être le plus beau jour de ma vie. Le jour où j'allais épouser mon âme sœur. Mais rien de tout cela n'est arrivé. J'ai annulé le mariage trois semaines avant la date prévue. L'homme dont j'étais tombée amoureuse n'était pas celui que je pouvais appeler mon mari. Il m'a fallu quatre ans pour me rendre compte que cet homme n'était pas fait pour moi.
J'ai choisi un homme qui me faisait sentir spéciale, mais qui ne me faisait pas sentir appréciée. Quand je l'ai remarqué pour la première fois, j'avais 16 ans et j'étais complètement éprise. Pendant deux ans, j'ai cru que ça ne donnerait rien, mais on a eu un premier rendez-vous et je suis devenue accro. J'ai eu l'impression d'avoir été choisi dans la foule ; je pensais avoir beaucoup de chance.
Bien qu'il travaille loin de Reno, je lui ai toujours été fidèle, et bien qu'il y ait eu quelques signes d'alerte, j'ai décidé de ne pas les écouter au début. Je préparais toujours le déjeuner et le dîner pour lui lorsqu'il était à la maison, mais il se mettait très en colère si j'oubliais de petites choses, alors je faisais de mon mieux pour tout faire selon ses instructions. Je voulais montrer à quel point j'étais sérieuse, mais il était oppressant. Il voulait savoir qui je fréquentais et où j'étais à tout moment pendant que j'étais à l'école. Si je ne répondais pas tout de suite au téléphone, il m'interrogeait aussitôt. Si le dîner n'était pas prêt à temps, c'est que j'étais égoïste et paresseuse. Il me disait constamment que je n'en faisais pas assez, que je ne me souciais manifestement pas assez si je ne voulais pas prêter attention à ces petits détails.
Cela a été toute mon expérience universitaire pendant que j'étais fiancée avec lui. Pendant trois ans. Pas de matchs de football le samedi soir, pas de fêtes entre amis, pas d'activités extrascolaires (comme la fanfare !) ni de clubs. Si je me suis fait des amis, ils étaient peu nombreux.
"Sans entrer dans les détails, une dispute particulière est allée trop loin. C'était déjà arrivé auparavant, mais l'obscurité que j'ai ressentie cette fois-ci était plus que je ne pouvais supporter. Je voulais en finir avec lui. J'ai passé quatre ans à me faire dire que je n'étais pas assez bien et j'ai fini par croire que je ne le serais jamais. Finalement, je me suis échappée de la maison par la fenêtre du deuxième étage et j'allais me diriger vers les bois le jour où nous avons pris nos photos de fiançailles. Heureusement, mon père et ma sœur m'en ont dissuadé. C'était le jour le plus effrayant de ma vie et je ne veux plus jamais ressentir ça. Alors maintenant, la nouvelle aventure commence, une aventure que je ne voulais pas affronter au début. Je voulais être heureuse en ménage avec l'homme de mes rêves. Une partie de moi l'est toujours. Mais je ne peux pas regarder en arrière maintenant.
Maintenant, le 8 juin 2019 a été le jour où j'ai porté ma robe de mariée et continué ma vie, malgré tout. Merci à ma famille et merci à tous ceux qui m'ont serré dans leurs bras pendant que je pleurais, à tous ceux qui ont écouté mon histoire et à tous ceux qui ont lu tout cela."
Merci à toi, Chandley !
