Pourquoi certaines personnes sont-elles plus souvent piquées par les moustiques que d'autres ?

par Baptiste

07 Août 2021

Pourquoi certaines personnes sont-elles plus souvent piquées par les moustiques que d'autres ?
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Dès l'arrivée de la saison la plus chaude de l'année, notre corps est littéralement attaqué par une nuée de moustiques qui semblent particulièrement apprécier notre peau ; pourtant, d'après ce que nous entendons dire par d'autres personnes, il existe des individus qui ne sont pas du tout touchés par les fastidieuses piqûres de cet insecte que nous détestons tous, mais qui est essentiel à l'équilibre de l'écosystème. La question fondamentale est la suivante : pourquoi certaines personnes sont-elles plus souvent piquées par les moustiques que d'autres ?

via Health Line

naturegirl 78/Flickr

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En réalité, la science nous fournit la réponse, et elle est multiple : si de nombreux moustiques décident de "choisir" un être humain plutôt qu'un autre pour se nourrir, ce n'est pas une question de préférence subjective ou non, mais il semble que notre peau joue un rôle fondamental. Oui, car le moustique, cet insecte si important et pourtant si gênant en été, est particulièrement attiré par la quantité de dioxyde de carbone émise par notre corps.

Par exemple, on sait que l'odeur du CO2 est amplifiée par notre peau si elle produit plus ou moins d'acide lactique ; si elle en produit plus, les moustiques "attaquent" tout simplement en masse ce qui leur est si appétissant ; c'est le cas, par exemple, des personnes en surpoids ou des femmes enceintes.

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Renzoy16/Wikimedia

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Ce n'est pas seulement une question de dioxyde de carbone. Tout ce que nous mangeons, buvons ou touchons influence la flore bactérienne de notre peau ; le microbiote de la peau et sa composition (il peut être constitué d'innombrables bactéries et agents non pathogènes) peuvent attirer les moustiques ; de plus, faire beaucoup d'activité physique génère la production d'acide lactique, véritable nectar pour ces insectes tant détestés. Il semble également que la consommation d'une grande quantité d'alcool puisse amener ces petites bêtes à s'installer joyeusement sur notre peau et à nous piquer à volonté.

Mais malgré tout, la seule arme dont nous disposons pour nous protéger de leur attaque, comme chaque année avec l'arrivée de l'été, est de se préparer avec des répulsifs et des lotions pour la peau : cela suffira-t-il ?

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