Elle décide d'emmener son frère non-voyant et autiste à la fête de fin d'année : il n'avait personne avec qui y aller
Les fêtes de fin d'année ou, comme nous l'enseigne la tradition américaine, les "proms", sont des cérémonies symboliques au cours desquelles les jeunes s'amusent après avoir enfin terminé un long cursus scolaire. Quand vient le moment du bal de fin d'année, chaque étudiant s'attend à être invité, mais comme nous le savons tous, tout le monde n'a pas cette chance. Pourtant, cet événement devrait être accessible et amusant pour tous, non ? C'est pourquoi Brianna Colon a invité son frère jumeau, Carlos Colon, au bal de fin d'année : le jeune homme est non-voyant depuis la naissance et est autiste, mais cela ne veut pas dire qu'il n'aime pas s'amuser ! Carlos n'avait personne pour l'emmener au bal, alors sa sœur, Brianna, le lui a proposé. À la fin de la soirée, tout le monde était heureux et Carlos avait dansé, s'amusant comme un fou !
via Boston 25news
Brianna et Carlos sont très proches, notamment parce qu'ils sont jumeaux et aussi parce qu'il est naturel d'avoir une relation étroite avec son frère ou sa sœur. Les deux sont nés prématurément et, comme le rappelle la maman Jomay Colon, ils étaient tous deux malades et pesaient très peu. C'est un miracle qu'ils soient tous deux en vie et en bonne santé. Alors que Brianna s'est rétablie et a pris des forces, Carlos a subi davantage de dommages : peu après sa naissance, il est devenu non-voyant et a eu une hémorragie interne, localisée dans le cerveau. On peut donc facilement imaginer que sa vie a subi un changement traumatique et douloureux dès le départ. Tout cela ne l'a cependant pas empêché de s'amuser pendant le grand événement. Il suffit de regarder cette courte vidéo pour comprendre que le garçon a passé un moment merveilleux, tout comme sa sœur et ses amis à leurs côtés.
Trop souvent, les besoins des personnes porteuses d'un handicap ne sont pas pris en considération par la société, un choix qui affecte le psychisme des enfants comme Carlos, et qui afflige également leurs proches. Mais parfois, il suffit de très peu pour favoriser l'inclusion, et cette petite histoire en est la preuve !