"Je vais laisser mes bras se fatiguer maintenant car ils seront bientôt vides" : une réflexion pour tous les parents
Être une mère peut sans aucun doute être un travail gratifiant, mais en même temps très, très difficile. Pour une femme qui aspire à donner naissance à un enfant, chaque effort, chaque souci, chaque douleur et chaque chute sont considérés comme des médailles de bravoure dans le long parcours qui mène à la naissance d'un enfant. Bien sûr, les premières années seront les plus difficiles, le parent devra passer beaucoup de temps à côté de l'enfant pour l'élever, l'éduquer, ne rien lui faire manquer...
via Psychology Today
Un travail à temps plein qui demande des nerfs solides, beaucoup de patience et beaucoup d'esprit de sacrifice. Beaucoup de nouvelles mamans ou nouveaux papas, avec le temps, sentiront la fatigue physique et psychologique augmenter de plus en plus, les bras seront douloureux pour toutes les fois et pour tout le temps à s'occuper de l'enfant, le résultat d'un amour et d'un désir. Etre parent, surtout les premières fois, n'est pas facile, les besoins et les exigences de l'enfant seront si nombreux, il est difficile de garder l'équilibre entre la vie privée et celle publique, de poursuivre le travail sans jamais perdre de vue l'enfant.
Parfois, vos bras seront si douloureux à force de tenir votre enfant contre vous pendant si longtemps, mais vous verrez que toute cette fatigue, cette souffrance vous manquera paradoxalement un jour.
Car un jour viendra où votre enfant grandira, le temps s'écoulera si vite qu'il vous semblera que les années sont passées sans que vous vous en rendiez compte, le fruit de votre amour traversera l'adolescence, l'âge adulte, et n'aura plus besoin de vos câlins, qu'il n'y aura plus besoin de le bercer, le calmer, le nourrir, l'endormir, ou simplement le tenir près de vous.
Tout le monde grandit, passant trop rapidement de l'enfance à l'âge adulte. Ainsi prend place la nostalgie et les larmes chaudes qui coulent sur les joues, en pensant au moment où les bras étaient certes douloureux et fatigués, mais désormais désespérément vides.