Il ne peut y avoir de plus grande douleur pour un parent que de perdre son enfant prématurément
Beaucoup pensent que la plus grande terreur que l'on puisse ressentir dans la vie est de mourir ; mais de nombreux parents pourraient en revanche vous dire que le sentiment le plus terrible qu'une personne puisse ressentir de son vivant est de voir son enfant partir prématurément. Une douleur lancinante qui ne disparaît jamais complètement et qui laisse des traces profondes et indélébiles sur ceux qui ont élevé, connu ou aimé l'enfant qui a disparu brutalement.
via Psychology Today
Une telle douleur ne disparaît jamais complètement ; on ne cesse jamais de souffrir si on perd un enfant, mais c'est une souffrance avec laquelle il faut apprendre à vivre. Perdre un enfant est bien pire que de perdre sa propre vie ; avec son absence, nous avons le sentiment qu'une partie de nous est morte avec lui, et nous ne pouvons rien faire d'autre qu'espérer qu'un jour nous embrasserons à nouveau notre enfant au ciel, ou dans un autre monde plus heureux.
Lorsque nous perdons un enfant, notre cœur se brise un peu chaque jour lorsque nous ouvrons les yeux, regardons par la fenêtre et voyons le soleil se lever à nouveau ; un nouveau jour sans notre enfant, un jour dont notre enfant ne pourra jamais voir la lumière, et nous avec eux. On peut apprendre à vivre avec cette douleur jour après jour, mais il n'y a pas de guérison complète.
Une des conséquences de cette perte dévastatrice est que, bien que nous puissions malgré tout connaître des moments de joie et de loisirs grâce à la présence des personnes les plus proches de nous, ce sentiment aura toujours tendance à s'estomper trop tôt, car après la disparition d'un enfant, plus rien ne semblera avoir de sens et rien ne nous apparaîtra comme source de joie et de bonheur. Malgré tout cela, nous devons comprendre qu'il est de notre devoir de rester forts pour les personnes qui nous entourent.
Ils ressentent la même douleur que nous, mais si la souffrance prend le dessus des deux côtés, il n'y aura aucune lueur d'acceptation ou d'amélioration future. Malgré tout, la vie avance et doit avancer, et jamais reculer ; c'est la lente ouverture pour les infinies possibilités et surprises de la vie qui, en fin de compte, malgré la douleur lancinante de l'absence de notre enfant, nous maintient en vie. Il n'y a pas de guérison pour une blessure aussi béante, mais il y a de l'espoir. Et celle-ci ne doit jamais mourir.