Cet homme a quitté son travail de vigile pour faire des manucures et vaincre sa dépression
Bien que nous vivions à une époque technologiquement avancée, dans laquelle l'homo sapiens sapiens a jusqu'à présent donné une expression maximale à son intelligence, nous sommes encore confrontés à des préjugés anciens et sans fondement, comme la division entre les travails considérés pour hommes et pour femmes.
Il y a des histoires comme celle de Robson Aparecido Barbosa qui rendent la frontière entre les emplois pour les femmes et les hommes plus floue et révèlent comment l'ouverture d'esprit peut clairement améliorer la qualité de vie. Cet homme, en effet, a réussi à sortir du tunnel de la dépression en quittant son emploi "viril" de vigile pour se consacrer à faire des manucures aux clientes du salon de sa femme.
Robson Aparecido Barbosa travaillait comme vigile, mais quelque chose n'allait pas dans sa vie : avec le temps, il a développé une véritable forme de dépression, en commettant même des gestes extrêmes.
Après une longue thérapie, le psychologue lui a conseillé de se consacrer à une activité manuelle, quelque chose qui occuperait son esprit sur le moment présent. Donc, pour ne pas être seul à la maison, Robson a commencé à aider au salon de beauté de sa femme. "J'ai commencé à enlever le vernis à ongles, à limer un ongle, et j'ai petit à petit appris à faire des manucures" raconte l'homme.
Robson admet qu'au début, il avait honte de faire un travail considéré pour femmes, mais vu que cela le faisait se sentir bien, il a décidé de continuer sans tenir compte des préjugés des gens.
Aujourd'hui, Robson est un véritable technicien des ongles très demandé dans le salon de beauté : il y a des clientes qui traversent toute la ville pour se faire faire les ongles par lui. Une juste récompense pour un travail scrupuleux et habilement exécuté.
Toute personne qui a fréquenté un salon de beauté sait que l'on ne vient pas seulement dans ces endroits pour se faire maquiller, se faire couper les cheveux ou se faire les ongles. Ici on parle, discute, on se confronte et on se confesse. La conversation avec les clientes a été une véritable thérapie : "Quand j'étais vigile, je ne parlais pas beaucoup, j'échangeais tout au plus deux mots avec le superviseur. Le service était toujours de nuit et j'étais toujours entouré de silence". Aujourd'hui, même lorsque Robson est triste, les clientes du salon le font sourire avec un bon mot.
Cet homme a réussi à échapper à l'emprise de la dépression en remettant en question son travail et en empruntant un parcours rarement emprunté par les hommes : et pourtant, c'est là qu'il a trouvé la paix de l'esprit, libre de tout préjugé.