Une femme a reçu 150 000 euros de son ex-mari à titre de compensation pour avoir été femme au foyer pendant 27 ans
La dépendance économique des épouses à l'égard de leur mari est une réalité encore présente dans la société actuelle. Bien que cela puisse sembler être une condition liée au passé, de nombreuses femmes aujourd'hui ont des rôles traditionnels et restent responsables de la maison et des enfants plutôt que de leur carrière professionnelle. Nous vivons dans un monde où les hommes et les femmes devraient avoir des chances et des droits égaux pour tous, mais la réalité semble bien différente. En Argentine, une femme a été mariée pendant 27 ans à un homme qui n'a eu aucun scrupule à la quitter. Durant ces 27 années, la femme est toujours restée à la maison pour s'occuper des enfants et du ménage, sans jamais avoir la possibilité de travailler et de cotiser pour une retraire. Mais après le divorce, la juste récompense est enfin arrivée.
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En Argentine, un juge a décidé de récompenser une femme pour tout ce qu'elle a fait pendant ses années de mariage, de 1982 à 2009, lorsque son mari a décidé de la quitter. La femme, au moment de son divorce, avait 60 ans – l'âge auquel une personne devrait commencer à recevoir une retraite, ou presque. Une opportunité qui a été refusée à cette diplômée en économie dès le début, car elle a été forcée de renconcer à sa carrière professionnelle pour s'occuper de la maison et des enfants pendant que son mari travaillait.
Pendant et après le divorce, la femme a dû faire face à diverses difficultés économiques, alors que son mari s'en sortait plutôt bien grâce à son travail.
Huit ans après le divorce, un juge a décidé de récompenser cette femme qui, à l'âge de 70 ans, s'est soudain retrouvée sans rien, en obligeant l'ex-mari à verser 150 000 euros à titre d'indemnité.
La juge Victoria Famà soutient que la carrière antérieure de la femme, qu'elle a dû abandonner pour son mariage, a joué un rôle clé dans la décision. En Argentine, la compensation financière après le divorce a déjà été introduite en 2015, il n'est donc pas étonnant que son mari ait dû payer une somme d'argent astronomique à titre de compensation. Même si au final la somme semble plutôt raisonnable car elle compense la différence économique entre la femme et le mari.
