L'envie d'un ami est un signal d'alarme qu'il ne faut jamais sous-estimer

par Baptiste

30 Janvier 2019

L'envie d'un ami est un signal d'alarme qu'il ne faut jamais sous-estimer
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L'envie n'a certainement pas une connotation positive : c'est un sentiment d'égoïsme, de ressentiment, de douleur de ne pas avoir ce que l'autre a. Un sentiment qui peut aussi conduire à désirer le mal pour la personne enviée.

Lorsque l'on éprouve de l'envie pour un ami, la situation devient encore plus négative parce que l'on a l'impression de trahir la confiance et d'être plus égoïste. Lorsque nous sommes nous-mêmes la cible de l'envie, nous devons prêter attention aux conseils des autres, car ils pourraient refléter le contraire de ce qu'ils paraissent.

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Peu de personnes sont vraiment contentes des résultats que les autres peuvent obtenir. Nous éprouvons tous un peu de ressentiment à l'égard des succès des autres et nous pouvons subtilement apprécier leurs échecs. Selon une perception égoïste, présente à différents degrés en chacun de nous, nous voulons tous que les personnes autour de nous se sentent bien, mais pas mieux que nous !

Prenons l'exemple de deux amies, l'une célibataire et l'autre mariée. Disons que la femme mariée vient d'être quittée par son mari. Elle est bouleversée et souffre. L'amie célibataire viendra la voir pour la conseiller sur la meilleure façon de faire face à la situation. En réalité, elle ne peut que se réjouir de ne plus être la seule célibataire et de ne plus être seule. C'est pourquoi lorsque nous nous confions à des amis, nous devons écouter les conseils avec des pincettes, parce que dans de nombreux cas, ils ne font que refléter ce qui les aide à se sentir mieux ou les satisfait intérieurement.

L'envie est un sentiment commun et peut se manifester de manières très différentes. Une chose est certaine : l'envie est toujours quelque chose de négatif et de toxique, tant pour la cible de l'envie que pour ceux qui la nourrissent. Parfois, on ne peut même pas la reconnaître parce qu'elle est sournoise.

Si les personnes consacraient ces énergies à évoluer, à changer et à s'améliorer, ils n'auraient pas besoin de considérer les succès et les échecs des autres comme une mesure de leur qualité de vie.

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