Une enseignante incrédule : "La mère de mon élève veut que je me soumette à son emploi du temps"

par Baptiste

10 Octobre 2023

Une enseignante incrédule : "La mère de mon élève veut que je me soumette à son emploi du temps"
Advertisement

L'enseignement est une vocation : il n'est pas toujours suffisant d'avoir des années d'études et des qualifications spécialisées pour exercer au mieux cette profession particulière. Il faut avoir de la patience, de l'empathie envers les autres - en particulier les élèves - et beaucoup de flexibilité pour aider au mieux de ses capacités. Cependant, même si elle est fragile, il y a une limite qui ne devrait jamais être franchie.

La gentillesse, la disponibilité et la bonne volonté ne devraient jamais être exploitées... L'histoire que nous allons vous raconter aborde précisément ce sujet, mais est-il juste de parler d'exploitation ou le rôle même de l'éducateur doit-il inclure une certaine tolérance ? Analysons les détails de cette histoire ensemble pour essayer de trouver une réponse.

Entre enseignants et baby-sitter

Entre enseignants et baby-sitter

Freepik - Not the actual photo

La femme au centre de cette histoire a souhaité discuter des événements qui l'ont concernée personnellement en se tournant vers un forum en ligne bien connu où elle a cherché à obtenir quelques avis sur ce qui s'était passé. Voici ce qu'elle a raconté.

La femme, âgée de 29 ans, est enseignante en maternelle et travaille depuis environ deux ans dans la même école maternelle. Elle s'occupe de superviser, d'éduquer et d'enseigner à 4 élèves. Elle a toujours aimé le contact avec les enfants et adore son métier, mais elle s'est retrouvée dans une situation assez désagréable.

"L'école maternelle ouvre à 7h00 du matin, mon horaire de travail commence peu après - à 7h30 - alors je travaille jusqu'à 16h30 l'après-midi. Tout serait parfait si ce n'était pas pour une mère en retard qui a l'habitude de venir chercher ses 2 enfants (mes élèves) après l'heure de fermeture", a écrit la jeune femme. Mais ce n'est rien comparé à la façon dont toute l'affaire a dégénéré.

Advertisement

L'épilogue d'une dure réalité

L'épilogue d'une dure réalité

Freepik/wayhomestudio - Not the actual photo

"Son attitude m'agace beaucoup : on dirait qu'elle considère comme acquis le fait que je sois disponible pour surveiller ses enfants au-delà de mes heures de travail, où bien sûr je ne suis pas payée. Comme si cela ne suffisait pas, je sais que cette mère travaille dans un lycée, le même que j'ai fréquenté quand j'étais adolescente, qui termine les cours à 16 heures et qui est à proximité de la maternelle...", a révélé l'éducatrice de la petite enfance.

Ce qui aggrave la situation, c'est le fait de savoir que cette mère a une voiture avec laquelle elle peut rapidement rejoindre l'établissement où elle laisse ses enfants en quelques minutes. Pourtant, elle est toujours en retard, ou plutôt elle se présente à l'heure qui lui convient le mieux. Mais ce n'est pas tout.

Cette mère a en fait demandé à la directrice de la maternelle si elle pouvait avancer l'ouverture de l'établissement à 6h00 du matin, afin de mieux gérer sa routine. Et c'est ainsi que cela s'est passé : la jeune femme a ressenti qu'on lui "demandait" de commencer à travailler à son nouveau horaire de 6 heures du matin, précisément pour répondre aux besoins de cette mère.

La femme a refusé en expliquant que se lever si tôt le matin la mettrait en danger en la forçant à marcher jusqu'à l'école à pied à travers un quartier malfamé. De plus, elle a expliqué qu'elle ne trouvait pas juste de perturber son rythme de sommeil habituel. Maintenant, elle se demande si son comportement, son refus, était la bonne chose à faire. Qu'en pensez-vous ?

Advertisement